Un musicien qui a été une pierre angulaire de votre vie de musicienne et pourquoi ?
KT : Lauryn Hill et son groupe les Fugees. Entendre leur morceau Vocab m’a plongée dans la culture hiphop américaine dès un très jeune âge, et je ne l’ai plus quittée.
Quel lieu est-il le plus propice à éveiller l’imaginaire ?
KT : Pour ma part, je préfère la solitude de mon home studio, mais en réalité, n’importe où peut faire l’affaire, tant que l’inspiration est là.
Un livre que vous aimeriez lire à haute voix ?
KT : Abobo Marley de l’écrivain ivoirien Yaya Diomandé, car il s’agit de ces histoires qu’on invisibilise et qu’on ne raconte pas, mais qui pourtant sont vécues par des millions de personnes, et méritent d’être entendues.
L’oeuvre, musicale, littéraire ou autre que vous auriez aimé composer ?
KT : J’aurais tendance à choisir la discographie de Missy Elliott, Kendrick Lamar, ou alors quelque chose entre l’album Distance Relatives de Nas & Damian Marley, et l’oeuvre de son père Bob Marley. Je pourrais également citer les albums de Keny Arkana qui m’ont énormément inspirée quand j’étais adolescente.
Dans quel environnement le silence vous est-il le plus cher ?
KT : Au réveil, sans aucun doute.
Mais au fait, c’est quoi le silence ?
KT : Le calme avant la tempête.
Avez-vous une synesthésie particulière ?
KT : Pas vraiment. Je pourrais dire que mon corps est capable de ressentir la musique, mais je crois que c’est le cas de la majorité des gens.
Si vous deviez vivre avec 3 oeuvres uniquement, quelles seraient-elles ?
KT : Lauryn Hill - The miseducation of Lauryn Hill ; Kendrick Lamar - Good Kid, m.A.A.d City ; et tous les titres de Dj Arafat . En bonus je prendrais l’intégrale de la série Game Of Thrones !
C’est quoi une vie réussie ?
KT : Trouver sa voix et s’accomplir, être en accord avec soi et les autres, œuvrer pour son élévation personnelle et collective, rester vrai et juste, être en paix.
Propos receuillis par Jane Carton © l'OCG